Fatoumata Chérif:«la femme est multitâche,elle a un esprit ouvert qui peut regrouper un certain nombre d’informations »

21 mars 2016

Fatoumata Chérif:«la femme est multitâche,elle a un esprit ouvert qui peut regrouper un certain nombre d’informations »

Fatoumat CHERIFLe 8 mars dernier, l’humanité a célébré la journée internationale de la femme instituée par les Nations Unies en 1977. Une journée qui permet aux femmes de manifester la joie d’établir le bilan et se proposer des perspectives.

Commémorée en Guinée sous le thème « Planète 50-50, franchissons le pas pour l’égalité des sexes », les Femmes Guinéennes ont mis l’occasion à profit pour mener une série d’activités qui se sont déroulées au palais du peuple de Conakry pour explorer les pistes de solution et de progrès accomplis pour le droit et l’égalité des sexes.

A cette occasion, la rédaction de votre quotidien en ligne, guineerealite.com, a rencontré Mme Fatoumata Chérif, journaliste-Blogueuse, Directrice Générale du Groupe ‘’New Business Communication’’ en abrégé ‘’NBC’’ et Présidente fondatrice de l’ONG ‘’Femmes, Pouvoir et Développement-FEDEP, pour échanger avec elle les questions liées au progrès socio-économique de la femme pour un développement durable.
D’abord, on rappelle que son ONG est créée dans le but de promouvoir les femmes qui constituent une partie intégrante et une force majeure du développement, mais qui, malheureusement sont d’une faible représentativité au sein des instances de décision.

Elle vise la promotion de la femme, leur implication dans la prise de décision, la formation, le leadership et l’entreprenariat féminin. Cela pour développer leurs capacités et améliorer de façon durable leurs conditions de vie.
Lisez !

Guineerealite.com : Bonjour Madame ! Veuillez-vous présentez ?

Mme Fatoumata Chérif : Bonjour ! Je suis Chérif Fatoumata, Présidente fondatrice de l’ONG ‘’Femmes, Pouvoir et Développement-FEDEP.

 D’accord, dites-nous, quel sens donnez-vous à cette fête des femmes célébrée le 8 mars de chaque année à travers le monde ?

La célébration du 8 mars a tout un sens pour nous les femmes. Elle arrive à un moment où toute l’humanité reconnait la place de la femme d’où le thème de cette année « Planète fifty- fifty, franchissons le pas pour l’égalité des sexes ». Donc, l’objectif du développement durable, en son objectif cinq, prône l’égalité des sexes. C’est-à-dire qu’à tous les niveaux, les femmes doivent être représentatives. Les femmes doivent être mises en avant dans les prises de décision,  dans la gestion et la résolution des conflits, comme le recommande la résolution 1325.

En Guinée notamment, nous commençons une belle année pour les femmes, parce que l’année 2015 a été concluante. Le Président de la république a tenu sa promesse. On a eu 7 femmes à des postes de responsabilité clés et non des moindres comme le Ministère des Affaires Etrangères, le Ministère de la Coopération, le Ministère de l’Economie et des finances, le Ministère de l’Agriculture pour ne citer que ceux-là.

Donc voyant que la femme se démarque de jour en jour dans cet échéquier socio-économique et politique de la Guinée, parce que même dans les partis politiques c’est vrai que les femmes ne sont pas vraiment mises à la haute sphère, mais leur place reste indispensable. Les partis politiques se basent aujourd’hui sur le leadership des femmes pour mobiliser, pour faire passer des messages. Nous accueillons donc  cette fête à bras ouvert. Elle vient à point nommé.

Un autre thème nous dit ceci : « l’autonomisation des femmes et le lien avec le développement durable. Quelle analyse faites-vous ?

L’autonomisation de la femme est l’un des objectifs du développement durable qui ont été validés en septembre 2015 lors de l’assemblée générale des Nations Unies à New York. Aujourd’hui, les femmes sont les maillons forts de la société. Les femmes sont à toutes les échelles de la société, que ce soit dans le commerce, dans l’agriculture, dans l’environnement, tout est basé sur la femme. Donc, il faut aider ces femmes à mieux vulgariser leur connaissance en alliant Autonomisation et Développement durable,

Qui parle d’agriculture, parle de développement durable. Aujourd’hui, il faut aider nos femmes dans les milieux ruraux à avoir des intrants, et à mieux développer leur commerce. Comment cela peut se faire ? C’est en ayant des techniques qui puissent leur permettre de développer  les cultures, mais tout en respectant l’environnement. Il  est bien de concevoir des projets, mais il faut que ces projets aillent dans le même sens du développement durable. C’est-à-dire au maintien des principes environnementaux.

C’est dans ce sens que je salue l’implication du gouvernement par la création des mutuels comme la MUFFA qui permet aux femmes d’avoir des prêts et d’exercer des activités génératrices de revenus. Il y a aussi la formation en  techniques de teinture, des formations au niveau des CAAF (Centre d’Apprentissage et de Formation) soutenue par le Ministère de l’Action Sociale et des partenaires techniques et financiers dont l’UNFPA.

UN WOMEN 2

Les activités de teinture et de saponification polluent l’environnement, parce qu’elles demandent l’utilisation des produits chimiques. Et très malheuresement, il est le plus souvent remarqué que les femmes ne sont pas informées sur l’impact qu’ont ces produits sur l’environnement. C’est donc grâce aux formations, à des séances de sensibilisation, qu’on peut aider ces femmes à développer leurs revenus, mais tout en préservant non seulement leur santé, mais aussi l’environnement.

C’est dire donc que les thèmes d’autonomisation et de développement durable font de pair. Nous nous battons dans ce sens en tant qu’organisation non gouvernementale. C’est l’une de nos missions.

En tant que ONG, quel rôle joue votre structure dans ce sens ?

Le rôle que nous jouons est immense. Vous savez lorsqu’une femme est informée, c’est au moins 100 personnes qui sont à la fois informées. Il faut un éveil de conscience. Il faut que les femmes développent leurs capacités de leadership, qu’elles sachent aujourd’hui qu’elles ne sont pas en marge de la sphère politique, économique et socioculturelle. Les femmes, à tous les niveaux, ont un rôle à jouer, qu’elles soient au niveau local, préfectoral, national ou au plus haut niveau, l’essentiel est d’être informées et de savoir qu’on a un rôle à jouer.

De notre côté, nous organisons les femmes, nous faisons en sorte qu’elles sachent ce qu’elles valent. C’est très important de comprendre ce pour quoi on se bat, pourquoi on défend telle ou telle chose.

Nous nous réjouissons de savoir que de nos jours, les femmes au niveau local sont informées sur les violences basées sur le genre. Avant, on ne savait pas ce que c’était, mais aujourd’hui à travers les sensibilisations dans les différentes langues, avec l’appui des Institutions Internationales, les femmes sont de plus en plus informées, non seulement sur leur santé (prévention des MST/VIH SIDA, Cancer du Col de l’Utérus, fistules…), comment planifier les naissances, comment lier la vie familiale à la vie professionnelle. Donc ce sont des informations qu’on donne aux femmes. Il ne s’agit pas de rebeller les femmes comme peuvent le penser les hommes qui donnent une mauvaise connotation aux femmes qui mênent des combats.

L’idée est de les amener à comprendre le sens réel des choses. Une fois connues, ces connaissances acquises leur permettront de défendre leur droit.

Aujourd’hui avec les violences faites aux femmes, les femmes sont de plus en plus informées. Si avant elles avaient peur de dénoncer, on a remarqué ces dernières années que les femmes osent dénoncer les violences qu’elles subissent, non seulement dans le milieu professionnel, scolaire mais également dans le milieu familial.

Ce sont des évolutions qui sont dues à la sensibilisation, à l’information. Les femmes de plus en plus se soutiennent, s’organisent pour se mettre en corporation. Donc, cela a un sens dans le combat.

Citez-nous des exemples d’activités que vous menées ?

Déjà en 2015, nous avons tenu des conférences, nous avons aussi participé à beaucoup d’activités sur le plan international liées à cette thématique. Le 25 novembre dernier, à l’occasion de la journée internationale de la lutte contre les violences faites aux femmes, nous avons organisé des conférences-débat, des sensibilisations dans les écoles, pourquoi ? Parce que nous nous sommes dit que c’est depuis le bas âge que les enfants doivent être informés sur les violences faites aux femmes. Parmi les écoles ciblées, figurait l’Ecole des Jeunes filles Saint Joseph de Cluny a où  nous avons travaillé en partenariat avec l’ONG REPROSEGUI qui est le réseau des professionnels du secrétariat en Guinée. Vous savez bien que les assistantes et les secrétaires dans leur milieu de travail, subissent aussi des violences faites aux femmes. Nous avons fait des débats dans les radios, participé à des publications sur le net pour informer les femmes à tous les niveaux sur le plan local. Nous avons également participé à certaines émissions. Donc, tout cela c’est dans le but de communiquer  sur cette thématique liée à la violence faite aux femmes et non des moindres.

Il faut retenir que 2015 a été une année marquée par des séries d’activités. Donc l’ONG Femme, Pouvoir et Développement que j’ai l’honneur de présider, a participé à beaucoup d’activités liées à la thématique environnementale, parce que 2015 était l’année du climat.

COP 21 PARIS-Fatoumata CHERIF avec l'Ancienne Présidente de la Finlande, Tarja Halonen
COP 21 PARIS-Fatoumata CHERIF avec l’Ancienne Présidente de la Finlande, Tarja Halonen

Vous le savez tous, l’accord de Paris a été signé en décembre dernier pour le maintien de la température moyenne globale à 2°C. C’est une lutte dans laquelle l’ONG s’est fortement impliquée. Nous avons participé à la 12ième Conférence de la Convention de désertification qui s’est tenue à Ankara, à ce jour notre ONG a signé un partenariat avec le ministère de l’environnement dans le sens de la lutte contre le changement climatique, et la lutte contre la désertification. L’ONG est aussi accréditée au niveau du Secrétariat Exécutif de la convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification UNCCD. Ce sont là des actions que nous avons menées, des actions de terrain et de plaidoyers, des actions sur le plan international parce qu’il ne s’agit pas de rester sur le plan local pour penser qu’on agit. Tout ce qu’on fait doit être en réseau avec des autres pays non seulement de la sous-région, de la région d’Afrique mais également sur le plan international, parce que tous les pays ont adhéré aux mêmes conventions.

Notre mission est de défendre la place de la Guinée sur l’échiquier international. Savoir quel est le rôle que la Guinée joue dans le respect des conventions. Nous nous sommes activement impliqué dans ce sens.

Certaines femmes ont du mal à dénoncer, même si elles sont victimes de viol ou de violence. Quel conseil leur donnez-vous?

Une femme qui subit une violence devient en quelque sorte recroquevillée sur elle-même, parce qu’il est difficile de dire qu’on a été violée ou violentée. Cela reflète une image négative de la femme dans nos communautés.

Dans beaucoup de villages, dans beaucoup de préfectures, dans de nombreuses familles, les femmes qui ont été violées sont répugnées, non seulement par leurs maris mais par leurs parents, à cause de cette conception sociologique qui prétend qu’une femme violée est souillée, et que c’est sa faute si elle a été violée car on estime qu’elle a provoqué.

Il est remarqué dans certains les pays où la loi islamique est imposée, que lorsqu’une femme subit des violences ou qu’elle a été violée, c’est encore elle qui est battue. C’est à elle qu’on impose des sanctions, alors que c’est elle qui a subi des violences. Moi je pense que ce sont des mentalités qui doivent évoluer.

Aujourd’hui, à cause des jugements de la société, la femme préfère se taire en s’abstenant de dénoncer la personne qui l’a violée. Imaginez-vous vivre avec une personne qui vous a fait du mal, à supporter silencieusement les blessures que cette dernière vous a infligées. Il peut parfois s’agir d’un oncle, d’un collègue, d’un ami, comment alerter vos sœurs, comment alerter vos amis pour dire méfiez- vous de cet homme qui est dans la famille, il m’a déjà violée quand j’étais jeune.

Une femme n’oublie jamais quand elle a été violée ou violentée, l’image lui revient. Cette image récurrente peut  devenir un blocage même pour son évolution personnelle ou professionnelle, dès fois pour dans sa vie conjugale. Même une fois mariée, elle va toujours penser que cet homme qu’elle a à la maison comme mari, est un potentiel violeur. Il faut souligner que les violences que subissent les femmes, ne proviennent pas que des personnes étrangères, le plus souvent, ce sont des personnes qu’elles connaissent ou semblent connaitre.

Dès fois, on parle d’inceste dans nos communautés. Ce sont des faits qui existent mais que personne ne veut dénoncer. Il existe également des femmes mariées, qui sont violées et violentées par leurs maris. Où vont-elles se plaindre?. La communauté n’acceptera jamais qu’une femme dise qu’elle a été violée par son mari. Les gens vont en rire et le sujet sera classé. Et pourtant, nombreuses sont ces femmes qui subissent des violences conjugales. Ce sont des actes à dénoncer.

Je conseille donc aux femmes de communiquer, de créer des réseaux d’échanges. Peut-être qu’à elle seule, elle ne pourra pas dénoncer l’acte qu’elle a subi, mais si elle partage ce qui lui est arrivé avec deux ou trois personnes je pense qu’avec la communication et la vulgarisation de bouche à oreille, l’information va se savoir et les responsables de cette forfaiture, seront punis. Mais si elle se tait, qui saura qu’elle a été violée ou violenté, est-ce qu’elle aurait contribué à protéger les autres ? Non, parce que personne ne saura qu’il y a un violeur qui circule dans les environs.

C’est le conseil que je peux leur prodiguer, se libérer, échanger et dénoncer dès que quelque chose arrive, le dire incessamment sinon on ne pourra jamais arrêter le violeur.

Le 8 mars se fête par des femmes pour faire un bilan et se proposer des perspectives. Qu’en pensez-vous ?

Vous savez, on ne fête pas la femme que le 8 mars. Chaque jour de l’année est une occasion pour nous de poser un acte, une occasion pour nous d’avancer, d’entreprendre. On doit faire le bilan de notre année sur 365 jours, savoir qu’est-ce qu’on réussit à faire durant cette année. Je pense que le bilan doit être positif, le 8 mars doit juste être un jour qui puisse faire la rétrospective de toute l’année, et le plan pour la vision future. Donc, je ne souhaite pas que le 8 mars soit une journée de Mamaya comme d’habitude.

De nos jours, on organise une fête au palais, on se réunit, on partage des pagnes et on se sépare, mais quel est l’impact réel du 8 mars, quel est l’impact de sa célébration. Il faut qu’on essaie de poser des actes pour que les hommes arrêtent de penser que partout où il y a la femme c’est la Mamaya comme ils ont l’habitude de le dire.

Je conseille aux femmes de profiter de ces journées pour mieux informer ou sensibiliser. C’est vrai que c’est une fête de réjouissance, mais c’est également une occasion de montrer la contribution de la femme dans le processus de développement de la Guinée.

Personne ne l’ignore, les femmes ont leur place. Elles ont joué leur rôle dans toutes les phases de la Guinée, qu’elles soient politiques, qu’elles soient institutionnelles, qu’elles soient au niveau local. Je ne veux pas revenir là-dessus, vous connaissez l’histoire de beaucoup de femmes telles que Jeanne martin Cissé, Hadja M’Balia, Hadja Fatou Bangoura, il y a beaucoup de femmes leaders  qui ont posé des actes, des femmes leaders qui se sont battues pour le rayonnement de la Guinée. Ces grâces à ces combattantes, qu’on parle aujourd’hui d’équité, d’égalité des sexes et que les femmes sont reconnues dans leur poste de travail.

Dans le milieu scolaire, dans les classes de terminale, au baccalauréat ou à l’université, on retrouve souvent des filles Premières de la classe, si vous l’avez remarqué.

Et si avant le taux de scolarisation était réduit à partir du collège, c’est-à-dire que la tendance était que les filles ne continuaient pas les études après la classe de 6ème année, de nos jours, de plus en plus de femmes sont inscrites à l’université.

Donc c’est un combat que nous devons toutes mener, la conscientisation, la sensibilisation, l’implication des femmes. Il faut que les femmes reconnaissent qu’elles sont des êtres humains, qu’elles ne se voient pas comme des femmes, mais qu’elles se voient comme des êtres tout simplement, c’est-à-dire sortir du sens étymologique qui confère à la femme qu’elle n’est pas capable de faire des choses comme des hommes.

Je pense que la femme est multitâche, la femme peut faire doublement ce que l’homme fait, parce qu’elle a un esprit ouvert qui peut regrouper un certain nombre d’informations. Une femme aujourd’hui peut gérer son ménage et gérer son travail. Je ne pense pas qu’un homme puisse faire beaucoup de choses en même temps (sourire) à penser qu’est-ce que les enfants vont manger une fois qu’ils rentrent de l’école, à retenir tout ce qu’elle doit faire à la maison, en plus de tout ce qu’elle doit exécuter comme tâches en milieu professionnel.  Les femmes doivent être fières d’elles. Les femmes guinéennes particulièrement doivent être fières d’elles.

C’est cet appel que je lance aux femmes : soyez fières de vous et sachez que vous êtes sur la bonne voie, accompagnez-vous, soudez-vous les unes aux autres, parce qu’on manque des fois de solidarité dans nos entreprises et organisations féminines, c’est ce qui fait que nos combats n’aboutissent pas très souvent.

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Pensez-vous que la question de parité est  possible entre homme et femme ?

On peut même aller au-delà de la parité. Si l’on se refère même à la population guinéenne qui est composée en moyenne de 52% de femmes, cela signifie que partout où il y a un homme, il peut y avoir deux femmes, pourquoi pas.
Donc c’est dans ce cadre que nous nous battons. D’abord, l’égalité des sexes, l’égalité des chances, c’est l’objectif 5 des Objectifs du Développement Durable. C’est par exemple donner les mêmes chances à l’homme et à la femme sans discrimination aucune. C’est l’idéel recherché.

Quand on parle d’égalité des sexes, on parle d’égalité de chances. Mais le plus souvent les hommes comprennent mal ce concept car ils voient mal l’équilibre1-1. Alors que l’égalité des chances veut que pour telle activité donnée on ne dira pas que telle est une femme, donc qu’elle ne pourra pas le faire, dans ce cas on parle de discrimination, on parle de violence basée sur le genre.

L’égalité des sexes est un objectif que nous devons tous viser, pour lequel nous devons toutes nous battre parce qu’il y a la parité, l’égalité, il y a l’équité ce sont des terminologies différentes.

Votre mot de la fin ?

Invitation COPE-GUINEE 25 Mars 2016
Invitation COPE-GUINEE 25 Mars 2016

Je vous remercie de m’avoir tendu le micro pour parler de cette fête des femmes. Je pense que c’est une occasion aussi de faire connaitre les femmes. Donc je remercie les medias qui ont beaucoup contribué à la lutte pour les femmes. Les médias guinéens aujourd’hui se diversifient, mais heureusement qu’ils ne parlent pas que de politique.

Je remercie également le COPE- Guinée qui vient de me nominer parmi les 25 femmes guinéennes évoluant dans diverses activités, la remise sera faite                 le 25 mars prochain. Vous êtes tous cordialement invités. Cette distinction est la preuve que les actions ménées par  les femmes sont suivies. Si ce n’était pas le cas, je pense que vous les médias, les organisations de la société civile et les institutions républicaines n’allaient pas y porter attention.

Merci Madame.

C’est moi qui vous remercie

Entretien réalisé par Younoussa Sylla
pour guineerealite.com

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Merci pour ton blog. Félicitation bon travail!!