Suite à la publication de mon article  »Reviving the beauty of Guinea » dans l’ouvrage  »We Have A Dream » edité au Japon, j’ai accordé une interview au journal guinéen  »LE POPULAIRE » dans son édition du 16 Août 2021.

Je suis fière aujourd’hui de vous présenter l’article du journal auquel j’ai consacré une interview.

Leadership: SelfieDéchets au-délà de la dénonciation

Fatoumata Chérif à l’honneur

Cette jeune leader guinéenne est devenue tout bonnement un modèle de réussite à l’international qui fait bouger les lignes. Fatoumata Chérif fait partie des 201 jeunes leaders du monde ayant cosigné l’ouvrage pédagogique intitulé We Have a Dream, publié en japonais et en anglais et distribué dans toutes les écoles secondaires du Japon.

Le livre fait l’objet d’exposition dans les plus grandes universités, les bibliothèques, et pendant les rencontres de la jeunesse mondiale. Il est disponible en ligne sur Amazon. En l’achetant, vous retrouverez aux pages 112 à 115 dans la version anglaise, la guinéenne et son texte qui met l’accent sur la dégradation de l’environnement, la salubrité publique et surtout de la belle « perle de l’Afrique » que fut jadis Conakry la capitale de son pays où elle mène ses actions d’intérêt public.

Activiste-bloggeuse et consultante en communication de son état, Fatoumata Chérif est présidente de l’Ong Fedep (Femmes, pouvoir et développement). Son initiative #SelfieDéchets via le réseau social Facebook a conquis le monde. Aujourd’hui, elle faitpartie des 201 leaders qui partagent la noblesse de leur combat et de leurs actions citoyennes locales dans le livre, We Have a Dream, publié au pays du soleil levant par World dream projet afin de promouvoir le combat de 201 jeunes modèles à travers le monde.

Pour la Guinée, Fatoumata Chérif a été retenue pour partager son histoire en tant que co-auteure et sur la base de ses actions citoyennes #SelfieDéchets. Il s’agissait de partager un rêve pour son pays en lien avec les Objectifs du développement durable (Odds). Elle a donc rédigé un texte intitulé Reviving the beauty of Guinea (en français, redonner à la Guinée sa beauté).

« Mon rêve pour la Guinée, à travers ce texte, est de redonner à la Guinée son image d’antan à travers la restauration des écosystèmes, une ville zéro déchet où les populations sont écocitoyennes, et où les femmes et les jeunes sont impliqués dans la lutte contre le changement climatique tout en créant une chaîne de valeur des déchets », explique-t-elle à votre semainier, Le Populaire, qui a voulu obtenir son ressenti suite aux échos de l’exposition de l’ouvrage au forum One Young World tenu du 22 au 25 juillet 2021 en Allemagne.

Grande satisfaction

Fatoumata Chérif est devenue un modèle à suivre à travers le monde. Les retours positifs de son action lui vont droit au cœur. Fatoumata est « surtout ravie » de constater que ses « initiatives inspirent d’autres jeunes et femmes » dans son pays la Guinée, ailleurs en Afrique et à travers le monde. « C’est ma plus grande satisfaction », se réjouit la jeune militante de l’environnement qui a fait ses premiers pas dans la cité de Fria abritant la première usine d’alumine en terre africaine. Pour cette bloggeuse et experte en communication, réussir son initiative est possible. Car, « tout est une question de mindset (mentalité) et de stratégies».

En effet. Au lancement du projet #SelfieDéchets,il y a moins de cinq ans, Fatoumata Chérif ne pouvait s’imaginer que son initiative en faveur de l’assainissement de la capitale guinéenne – considérée comme la perle de l’Afrique occidentale sous la colonisation – allait dépasser les berges de Conakry pour impacter d’autres horizons de la planète, jusqu’à être mentionné dans un programme d’enseignement.

« En créant des initiatives, l’objectif recherché c’est l’impact, la réplicabilité, la résonance, commente Fatoumata Chérif. Pour y arriver, il faut y mettre du cœur, de la passion, du travail, de la communication, qui motive et qui pousse d’autres personnes à suivre le mouvement même quand elles ne vous connaissent pas. »

Agir local

Pour devenir modèle, il faut se mettre à l’action. Il faut surtout faire en sorte que le combat que l’on mène ait un impact local durable et inspirant pour le reste du monde. « C’est tout le sens de l’expression ‘‘Agir local, pour un résultat global’’, convient Fatoumata qui « souhaite que de plus en plus de jeunes, surtout de femmes, s’engagent au sein de leurs communautés pour devenir une véritable force de proposition ».

En Afrique, « la jeunesse est très créative », fait noter la guinéenne. « Elle doit donc mettre les chances de son côté, se baser sur les ressources existantes et le capital humain, et ne pas attendre les financements pour agir.» Depuis la capitale Conakry, l’initiative #SelfieDéchetss’est distinguée par sa méthode innovante et disruptive de son initiatrice pour alerter, informer, sensibiliser et fédérer les jeunes acteurs de changements autour d’actions citoyennes à fort impact social.

C’était différent de ce que les gens ont l’habitude de voir. « Sinon, qui prendrait une photo dans un tas de déchets ? », demande Fatoumata dans un grand éclat de rire. « Du coup, c’était un peu cela l’effet choc qui, tout de suite, amène celui qui regarde la photo ou la vidéo, à pousser la réflexion et à voir le message qu’il y a derrière ». Quand le projet de figurer dans le livre lui a été proposé, la guinéenne a compris que la « valeur ajoutée » de son initiative locale a, effectivement, « été au-delà de la dénonciation ».

Ecocitoyenneté

#SelfieDéchetsa contribué à «créer un espace de promotion de l’écocitoyenneté » dans la capitale guinéenne et ailleurs. Avec la médiatisation, l’initiative a été filmée et commentée par les animateurs de l’émission de grande audience Les Observateurs de la télévision francophone France24. Le leadership de Fatoumata Chérif, l’initiative #SelfieDéchetsa contribué à « pousser les jeunes à s’engager pour le développement durable de leurs communautés, promouvoir des actions locales et collectives, faire du monitoring de la gouvernance dans le secteur de la salubrité et l’hygiène publique ».

Avec l’écho considérable que son initiative a eu dans le monde, Fatoumata Chérif est plus que jamais motivée à initier et promouvoir d’autres actions très bénéfiques pour le bonheur des habitants de son pays et ceux de la terre toute entière.

Interview publiée dans le Journal Le Populaire N 784 du 16 Août 2021

A lire et télécharger ici:

FATOUMATA CHERIF, GUINEE

• Quel est ton avis sur ce retour offensif au Made in Guinea?

Je suis ravie de constater que les Guinéens se sont réappropriés leur culture. Nous avons une grande diversité de tissus et cela promeut le travail des femmes teinturières.

L’autonomisation des femmes dépendra de l’engagement des nationaux à consommer ce que nous produisons, et cela dans tous les domaines : agroalimentaire, textile, prestations de services…Il y’a beaucoup de talents qui ne demandent qu’à être mis en lumière.

• Est-ce une prise de conscience des guinéens ?

Je crois que l’amélioration de la qualité de la teinture, les nouveaux designs sur les tissus et la diversité des couleurs ont été des facteurs importants. Il y a également eu l’influence de quelques leaders d’opinion qui ont su démontrer que nos tenues peuvent être portées en tout lieu et en toutes circonstances. Moi personnellement, depuis plus de huit ans, pour toutes mes sorties internationales et des événements au niveau national, je préfère me vêtir de nos textiles parce que, non seulement c’est beau, mais ça valorise aussi notre culture. Avant, j’avais l’impression que le travail de nos artisans n’était pas assez promu et mis en valeur. Porter des tenues avec des textiles fabriqués en Guinée, faits par des créateurs et des couturiers guinéens, c’est une forme de ‘’politique culturelle’’ que je me suis imposée ! Et je suis ravie de cette nouvelle tendance ici en Guinée, surtout au niveau des jeunes, des artistes, du chef de l’Etat et même, plus récemment, de la part de l’équipe national de football.

• Tu affectionnes beaucoup le Kindely, pourquoi?

(sourires) Oui en effet. Je suis une passionnée du Kindely. Ce textile guinéen est particulièrement beau. Il est réalisé par les femmes de Kindia. Les dessins sur les tissus, les couleurs … mettent en valeur le travail créatif et ingénieux des femmes artisanes. Chaque dessin a une particularité et un nom local affectueusement donnée par les femmes. Qu’ils s’agissent des fruits, des légumes, des animaux, des fleurs, des symboles, chaque tissu reflète un phénomène de société. Je suis très sensible à cette particularité du Kindely.

Outre ces aspects esthétiques, mes arrières grand-parents et mes grand-parents ont tous fait de la teinture, c’est donc aussi une histoire familiale… C’est grâce aux revenus issus des ventes qu’ils prenaient en charge leur famille. C’est donc une manière pour moi de les honorer et de promouvoir ma région d’origine.

En tant que créatrice, chaque kindely que je vois, m’inspire un modèle. Leur multiple facette me permet de réaliser des tenues au design singulier.

Mais je suis également fanatique des autres textiles comme le coton tissé du fouta (Lepi), le coton tissé de la forêt et le pagne forêt sacré fait à base de colas.

Dernier mot

L’histoire nous révèle  que ce sont les teinturières guinéennes qui ont appris la teinture à de nombreux autres pays de la région. Au Mali par exemple, ce sont des guinéennes qui teignent les bazins Bamako. C’est dire que nous avons un art à promouvoir. J’invite les autorités à créer un marché artisanal, à former les femmes sur les techniques de fixation à travers les centres d’autonomisation, à promouvoir le label Guinée au niveau des décorations des hôtels, les missions ministérielles…à intégrer un volet RSE (responsabilité sociétale environnementale) car les produits chimiques impactent non seulement l’environnement, mais aussi la santé des femmes teinturières. Une mutuelle de santé doit être instaurée. Mes deux grand-mères par exemple ont toutes eu une déficience visuelle à cause de la soude utilisée à l’époque pour fixer les colorants. De nouvelles méthodes respectueuses de l’environnement devront être implémentées pour progressivement passer aux composants naturels. Il y a donc beaucoup de choses à faire pour promouvoir la culture guinéenne à travers les tissus !

Le guinéen doit pouvoir être reconnu parmi d’autres nationalités. Et c’est bien le textile qui pourrait nous y aider. Ne dit-on pas que l’habit peut faire le moine…

Interview réalisée par Monique Curtis en 2019

A l’occasion de la 59e Journée internationale de la Femme Africaine, j’invite mes abonnées femmes et filles, activistes, femmes actives, femmes cadres, à faire une vidéo d’une durée maximum de deux minutes (2 minutes), pour dire ce qui les rend fières d’être une femme africaine.

Vous pouvez faire la vidéo dans la tenue de votre choix. Toutefois, une tenue culturelle serait la bienvenue. Cela peut inclure la coiffure, le maquillage traditionnel, le foulard, les bijoux, le voile… Soyez créatives et partageons la multiculturalité de l’Afrique. Les hommes, ne vous sentez pas exclus. Vous pourrez également partager une vidéo avec nous pour dire ce qui vous rend fière de côtoyer une femme africaine (mère, épouse, soeur, personnalité…).

Canevas

1-Se présenter (nom, prénoms, activité)

2-Pays de provenance

3-Culture (optionnelle, mais ça permet de présenter la tenue qu’on porte)

4-Dire ce qui vous rend fière d’être africaine

5-Votre message de fin.

Technique de prise de vue:

Les vidéos peuvent être prises en paysage comme en portrait, en camera arrière comme en selfie. Les seules choses à éviter sont :

-Bruits extérieurs (personnes qui parlent autour, télé, voiture)

-Contre-jour (reflet du soleil ou de la fenêtre), image tremblante (ne pas faire des mouvements brusques pendant le filmage)

Technique de son :

La vidéo peut être faite avec ou sans fonds sonore.

*Fond sonore instrumental ou musical possible (en respectant le ratio voix / fonds sonore)

Langues : Français, Anglais, Espagnol, Portugais, Arabe, Swahili….Toutes les langues parlées en Afrique qu’elles soient locales ou régionales.

Sentez-vous libre de vous exprimer dans la langue de votre choix et partagez avec nous votre fierté d’être africaine.

Les vidéos pourront être soumises par Whatsapp : 00224 620 20 45 45 en précisant le nom et le pays.

Une initiative de Fatoumata Chérif, bloggueuse/activiste

Fondatrice de l’ONG Femmes, Pouvoir et Développement -FEDEP et Coordonnatrice de #FemmeVision2030 pour la #JIFA2021

Annonce/Assainissement: La Miss Guinée France Lamarana Diallo vous convie à une opération d’assainissement qu’elle organise dans le cadre de son projet de société.

L’opération aura lieu simultanément à Sangoyah marché et Kissosso le samedi 07 Août 2021 à partir de 8h. La journée sera sanctionnée par l’installation de 100 poubelles.

Tous les bénévoles, ambassadeurs, partenaires, sympathisants de SelfieDéchets sont conviés à cette activité pour porter mains fortes au comité d’organisation.

La coordinatrice de SelfieDéchets

Fatoumata Chérif

https://www.instagram.com/tv/CRwDJbiIfJO/?utm_source=ig_web_copy_link

Conférence de Presse de lancement du projet de société de la Miss Guinée France

Conakry, le 25 Juillet 2021

Hotel Kaloum

MOT DE LA FONDATRICE DE SELFIEDECHETS

Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs ,Chers invités, Chers journalistes,

A l’occasion du lancement de la campagne de lutte contre l’insalubrité de la Miss Guinée France, SelfieDéchets est heureuse d’être aux côtés de Mlle Lamarana Diallo pour porter mains fortes à son projet de société.

En effet, comme vous le savez sans doute déjà, SelfieDéchets est une initiative citoyenne innovante créer dans le but d’alerter, informer, sensibiliser et fédérer les jeunes acteurs de changements autour d’actions citoyennes à fort impact social. Elle ambitionne de créer un espace de promotion de l’écocitoyenneté en poussant les jeunes à s’engager pour le développement durable de leurs communautés, promouvoir des actions locales et collectives, faire du monitoring de la gouvernance dans le secteur de la salubrité et l’hygiène publique, participer à une meilleure structuration de la chaîne de recyclage plus loin, créer des emplois verts à travers le recyclage.

SelfieDéchets cumule actions de terrains et actions virtuelles sur les médias sociaux (Facebook, Instagram, Twitter, Youtube…). Elle utilise plusieurs stratégies comme des enquêtes de terrain, des sensibilisations, des campagnes de plaidoyer, des Emissions –Débats radios & Télés, des campagnes d’assainissement, des séances d’éducation environnementale dans les écoles, des conférences et ateliers, l’Initiation au tri et au recyclage des déchets, des consultations pour une gestion durable des déchets, des activités créatives : art, mode à base d’articles recyclés. Grâce à ses actions, la campagne est connue au-delà des frontières de la Guinée et continue à inspirer plusieurs jeunes à travers le monde.

C’est donc forte de cette expertise sur le terrain que nous ne ménagerons aucun effort à partager notre expérience au comité d’organisation en tant que partenaire. C’est dans ce sens que j’invite tous les ambassadeurs de la Campagne SelfieDéchets, les bénévoles, les associations et les ONGs et PME de collecte des ordures, à participer aux journées d’assainissement organisée par la Miss Guinée France à Sangoyah.

Aux médias, je vous invite à vulgariser les messages issus de cette présente conférence de presse afin de toucher plus de citoyens et susciter leur participation.

Merci pour votre aimable attention

Fatoumata Chérif

Fondatrice de #SelfieDéchets

I was born in Guinea, a country with enormous natural resources, called the “Pearl of Africa.” As a child, I played in the fields with trees called “fl amboyant.” Because of these trees, my country was described by navigators as “the best destination on the west Atlantic ocean.” In recent decades, Guinea has become a role model for Africa in terms of environmental and gender issues. Women made early social progress in the country, and the world’s fi rst female UN Security Council president was Guinean woman Jeanne Martin Cissé.

On the environment side, our country has led biodiversity protection measures and developed policies to sustainably manage its abundant natural resources, inspiring other African countries. Unfortunately, as I grew up, Guinea’s beauty gradually disappeared. Forests were destroyed by mining activities, cities lost control of waste management, and women’s rights continued to be undermined. Deforestation impacts women who live off these forest resources. When rivers dry up, women are forced to walk miles to find clean water. Some are even forced to move to other lands. This may lead to community confl icts and women being put in dangerous mining jobs, becoming victims of rape and prostitution.

I became interested in climate justice and human rights to make a change, and at the age of 27 launched two projects. #FemmeVision2030 promotes women’s leadership and human rights. The other, #SelfieDéchets, aims to raise awareness of sustainable waste management through selfies on social media. Activities were added to reach more people, including investigations, advocacy campaigns, sanitation programs at beaches and public spaces, and awareness sessions in schools and on radio and TV. #SelfieDéchets has inspired global youth organizations and has received coverage in most of the world’s major media outlets. It has also been the subject of case studies in universities worldwide.

I believe that better citizen involvement in development policies will lead to sustainable and resilient communities, greater transparency in resource management, and better enforcement of laws, especially for environmental preservation. Environmental degradation and climate change are human rights issues. I hope to see more young people become involved in the f ight against these issues. And I dream that my country will once again be the “Pearl of Africa.”

Fatoumata Chérif

extrait du livre  »WE HAVE A DREAM » pages 112 113 114 115

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Née en Belgique de deux jeunes entrepreneurs Africains, ILoveMyAfrica a un objectif clair : « make Africa Great Again » c’est-à-dire, remettre au-devant de la scène et propager la beauté de la culture et de l’artisanat Africain.

Pour y arriver nous vous proposons des articles made in Africa, tel que des vêtements Africains parmi lesquelles on retrouve des t-shirts, des tops des sweats en wax mais aussi des robes africaines, des jupes en tissu wax pour aller en soirée et des Bomber wax en différents tissus tel que le Kenté, le Dashiki ou encore le Bogolan. Tout ceci rien que pour la partie vêtement.

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Pour finir, nous vous offrons aussi un catalogue varié pour décorer votre maison aux couleurs de l’Afrique avec nos Tableaux Africains ou encore nos housses de coussin Wax.

 En autre, ILoveMyAfrica est un réel coffre aux trésors si vous cherchez à vous ressourcer chez votre mère patrie. Nous vous laissons découvrir notre boutique ici.

Titré  »Guinée : marcher et mourir. Urgence de Justice pour les victimes de répression des manifestations en Guinée », ce rapport de 63 pages, édité par Amnesty international, est basé sur les violations des Droits humains observées en Guinée lors des dernières manifestations.

Ce rapport pointe également du doigt le système de gouvernance, qui selon l’organisation, a fait de la repression .

* Amnesty International est un mouvement mondial réunissant plus de sept millions de personnes qui agissent pour que les droits fondamentaux de chaque individu soient respectés. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres textes internationaux relatifs aux droits humains. Essentiellement financée par ses membres et les dons de particuliers, Amnesty International est indépendante de tout gouvernement, de toute tendance politique, de toute puissance économique et de tout groupement religieux. Amnesty.org

Lire et télécharger ici http://bit.ly/RapportAmnistieInterGuinee

https://www.slideshare.net/fatmatacherif/rapport-amnistie-internationale-sur-les-droits-humains-amnesty-marcheretmourirsousembargo1eroctobre

En temps de Covid-19, on innove ! La pandémie, le confinement et le reconfinement ont poussé plusieurs organisations à travers le monde à annuler leurs opérations d’assainissement. Cette année, une autre initiative est née. Le nettoyage digitale ou comment se débarasser des données inutiles pour lutter contre la pollution numérique. Un événement pour toutes et tous.

Le Cyber World CleanUp Day (CyberWCUD) permet à tout un chacun d’organiser ou de participer à une opération de Nettoyage des données. Particuliers, organisations, collectivités, tout le monde peut organiser une opération de nettoyage des données et constituer une équipe capable de relever le défi !

Pourquoi participer ?

Nettoyer ses données un acte qui permet de désencombrer ses équipements numériques (ordinateurs, tablettes, smartphones), les serveurs de l’organisation (entreprise, collectivités, etc.) et désencombrer le Cloud.

Comment participer ?

Vous pouvez devenir Ambassadeurs, Organisateurs ou Participants. A chacun son rôle, selon son envie !

D’où provient l’empreinte environnementale du numérique ?

L’empreinte environnementale provient d’abord et avant tout des équipements numériques produits en masse et que nous renouvelons sans arrêt. Et par ailleurs, dans les usages, l’empreinte provient beaucoup des équipements des utilisateurs et moins des immenses data centers souvent accusés à tort d’être le principal facteur de pollution liée au numérique.

Pourquoi est-ce si important de nettoyer ses données ?

Nous croyons fermement au besoin de rendre matériel l’immatériel pour mieux en percevoir son pouvoir nuisant. Accumuler des données sur son smartphone ou son ordinateur c’est accélérer l’obsolescence programmée de son matériel.

Stocker massivement dans le cloud implique trois choses essentielles :

1/ Une ouverture = un téléchargement

La nécessité de télécharger un document à chaque fois qu’on veut le consulter. Par exemple, si votre smartphone n’est pas encombré de trop de photos, vous pouvez les stocker directement dessus plutôt que dans le Cloud, cela évite un téléchargement à chaque ouverture.

2/ Des recherches complexifiées

La recherche complexe d’éléments dans une fourmilière de documents. Qui n’a jamais stocké un fichier v0 puis la V0.1puis la v0.1-beta, puis en réalité la v0-finale dans un autre dossier ? etc. ? Cela multiplie d’autant le nombre d’appels serveurs pour trouver le bon fichier.

3/ Toujours plus de serveurs

Enfin, même si la tendance est à la réduction de la consommation d’énergie des serveurs, la première économie d’énergie est celle qu’on ne consomme pas ! Ainsi, réduire le nombre de données stockées dans le cloud c’est contribuer à ne pas augmenter le nombre de serveurs déjà déployés.

Mon projet SELFIEDECHETS va participer à cette opération pour réduire notre empreinte digitale.

Plus d’infos sur : https://cyberworldcleanupday.fr/
Fatoumata Chérif

Africa224

En attendant le témoignage de Sidiki Diabaté, nous mettons à votre disposition celui de Mariam Sow, présumée victime de violences physiques et psychologiques qui lui seraient infligées par le Koramaster, Sidiki Diabaté. Celà durant plusieurs années.

Nous nous inscrivons dans la transparence et le recoupement d’informations. Nous sommes donc disponibles pour recueillir d’autres témoignages de la partie accusée.

Vous avez des informations sur la Victime comme sur le présumé auteur? N’hésitez pas à nous envoyer des photos, videos, audios sur Whatsapp.

+224 620 20 45 45
Source video: Signé du blogueur Hamza bachir