NTIC et risques d’exposition à la pornographie à tout âge.
Avec la mondialisation, les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication sont devenues un outil indispensable dans notre vie de tous les jours. Nombreux des secteurs y dépendent notamment : l’Administration, les études, la gestion, la médecine, la surveillance, la cuisine, l’assistance aux personnes handicapées, pour ne citer que ceux-là.
Imaginez votre vie sans votre téléphone portable, votre tablette et autres gadgets et logiciels?
Autant qu’utiles, ces appareils ont des inconvénients et des impacts sur la santé par les ondes qu’ils diffusent mais aussi rendent dépendants, donc réduisent nos aptitudes de réflexions.
Mais revenons au thème qui nous intéresse dans ce billet. Il s’agit là de l’exposition à la pornographie à tout âge.
Le boom de l’Internet à Haut Débit, des Smartphones, mais aussi la réduction de la facture numérique permettent l’accès de toutes catégories de personnes au Web.
De nos jours, des enfants âgés à peine d’un an manipulent leurs tablettes avec brio en dessinant ou en épelant l’alphabet. Ceux un peu plus âgés (3-10 ans) sont toujours connectés à Internet pour suivre des cours interactifs ou encore pour visualiser leurs dessins animés préférés.
Dans cette recherche, ils arrivent parfois qu’ils tombent sur des images ‘’proscrites’’ pour leur âge et leur équilibre psychologique.
Et oui! Ce qui est bien dommage.
L’Internet héberge des sites pornographiques, qui pour la plupart, ne demandent pas de codes d’accès, ni de vérification d’identité et sont accessibles à partir des barres de recherches des navigateurs.
Pour édification,une fillette âgée de 11 ans, voulant regarder un dessin animé à la télé alors que ses parents préféraient suivre des émissions télés, s’est saisie de sa tablette pour être plus tranquille.
Elle souhaitait revoir l’intégralité de : ‘’Blanche Neige et les 7 nains’’. Nous serez ébailli de savoir ce sur quoi elle était tombée. Votre reporter en était témoin.
Saisissant dans la barre de recherche, il est apparu plusieurs liens. Il fallait donc vérifier quel était le bon. A force de cliquer, elle est tombée sur une vidéo pornographique de nains. Imaginez son étonnement pour une âme encore saine et innocente. Aussitôt la tablette lui a été retirée pour changer de vidéo. Comme pour dire que la présence des enfants doit être surveillée sur le net. Mieux encore, il faudrait installer des pare-feux empêchant l’apparition de tout site non autorisé.
Dans un monde où tout bouge vite, où les parents passent plus de temps au travail qu’à la maison, où toutes activités dépendent du net, quelle est l’avenir de nos enfants? Quel impact sur leur développement psycho-social?
Telles sont les questions que doivent se poser les parents. Il faut que des pétitions soient signées pour freiner ce boom des sites accessibles à tous et pouvant avoir une incidence sur la vie et l’orientation sexuelle des adolescents.
Pire encore, des proxénètes vont jusqu’à s’adonner à la pédophilie en filmant des enfants en phase de puberté (des fois moins de 13 ans) à visages découverts pour ensuite diffuser ces images animées sur le net. Des actes écœurant qui ne doivent laisser personne indifférent car c’est le futur de nos enfants qui se voit menacé.
La lutte des Institutions contre la traite des enfants, la violence faite aux femmes et autres atteintes à l’intégrité des enfants, des filles et femmes doivent prendre en compte la cybercriminalité et la lutte contre la pornographie infantile.
Nombreuses des jeunes filles, jeunes femmes se voient contraintes de subir ces actes pour leur survie car elles se voient des fois kidnappées et se laisser « filmer » , est la seule issue pour elle.
Les philanthropes passent la majeure partie de leurs temps à faire des dons pour lutter contre tel ou tel phénomène alors qu’une pandémie est en train de toucher la planète : la pornographie infantile.
Combien d’enfants sont exposés aux maladies sexuellement transmissibles, combien d’enfants subissent des relations sexuelles avant maturité? Quel avenir pour nos mœurs et coutumes? Nous devons y mettre un frein.
L’éducation sexuelle oui; mais non au traumatisme sexuel.
Africa224.
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