Après le drame de Taouyah, un autre évité de justesse

Il y’a juste quelques semaines, 34 adolescents perdaient la vie au sortir d’un spectacle organisé par une structure de la place. C’était le lendemain de la fête de Ramadan.

Une plage bondée de monde, acceuillait les deux groupes R&B les plus populaires de la capitale: les Banlieuzart et les Instinct Killers, pour un show inoubliable. Vraiment inoubliable quant on s’en tient à son déroulement: un début merveilleux et une fin malheureuse.

Cette manifestation culturelle qui a entraîné de nombreux dégâts, a conduit les organisateurs, le Directeur de l’Agence Guinéenne de Spectacle, l’Administrateur de la plage de Taouyah (Rogbane), et le maire de la Commune de Ratoma, en prison.

Une Affaire encore non classée!

Alors que les parents des victimes n’ont pas encore fait leur deuil, des organisateurs de spectacle se sont permis de lancer des campagnes de communication: affiches, spot, banderoles…pour annoncer des spectacles au Palais, au Jardin du 02 Octobre et dans bien d’autres centres de loisirs. Tout cela sous le regard coupable des autorités.

Ce n’est que 48 heures de ladite fête que le Gouvernorat de la ville de Conakry a fait un communiqué interdisant la tenue des spectacles à Conakry et sur toutes l’étendue du territoire afin d’éviter tout nouveau drame, mais aussi pour limiter les risques de contagion liées à la propagation du Virus EBOLA.

La question que nombreux des observateurs se posent est de savoir pourquoi les autorités attendent toujours à la dernière minute pour agir?

En attendant de trouver une réponse à cette question, remercions le ciel pour nous avoir éviter un nouveau drame.

Chérif Fatoumata