Fatoumata CHERIF

Femmes, Jeunesse et Emploi: le FMI œuvre pour un marché du travail plus inclusif.

Dar hall

Dans son allocution de circonstance, la Directrice du FMI déclarait en se référant à une citation de Dostoïevski que: «privés d’un emploi valorisant, les hommes et les femmes perdent leur raison de vivre».

Les statistiques révèlent qu’il y a 200 millions de personnes dans le monde qui cherchent un emploi. Dans certaines régions — du Sud de l’Europe et d’Afrique du Nord — le chômage des jeunes est désormais un problème social chronique, qui engendre le désenchantement général et la rupture sociale.

« Nous risquons en somme de rester bloqués dans une «nouvelle médiocrité», faite de croissance lente et de création d’emplois chétive. Pour en sortir, nous avons besoin d’un «nouvel élan» de l’action publique. » A t-elle soutenu.

Pour le FMI, Du côté de la demande, la politique monétaire doit assurément continuer à soutenir la reprise — en prenant garde aux retombées et contrechocs éventuels. « La politique budgétaire doit être adaptée à la situation de chaque pays — et il ne faut pas reperdre le terrain gagné ces dernières années. Dans le même temps, la politique budgétaire doit autant que possible être propice à la croissance et à l’emploi. »

Du côté de l’offre, il faut agir sur plusieurs fronts: Ouvrir à la concurrence les confortables monopoles dans le secteur des services; Doper les investissements dans les infrastructures; Améliorer les possibilités d’éducation, l’inclusion financière et le climat des affaires — surtout dans beaucoup de pays émergents et de pays à faible revenu. Employer les instruments fiscaux — tels que la taxe carbone — à la fois pour que l’énergie soit utilisée plus efficacement et pour encourager les citoyens à faire des choix écologiques.

« Il n’y a là rien de nouveau, mais par le passé, l’action a souvent été insuffisante. Cette fois-ci, l’enjeu est réel. Nous devons viser plus haut, travailler plus dur et mieux collaborer pour accélérer la croissance. »

Christine LAGARDE a soutenu que pour amorcer cet élan, il est nécessaire de rendre le marché du travail inclusif par la mise en place de politiques actives et des programmes de formation pour aider les jeunes, une politique familiale mieux adaptée, des services abordables de garde d’enfants et des systèmes d’horaires flexibles pour amener plus de femmes à entrer dans la vie active.

Des etudes révèlent qu’il y a environ 865 millions de femmes dans le monde qui sont freinées dans leur évolution professionnelle. « nous savons pourtant qu’en donnant aux femmes la possibilité de travailler, sur un pied d’égalité avec les hommes, on peut changer la donne économique ».

Pour terminer, La Directrice du FMI a soutenu que son Institution est prête à aider les pays membres qui optent pour ce plan d’action — en donnant à chacun des avis spécifiques sur les réformes nécessaires afin de promouvoir une croissance plus durable, génératrice d’emplois et solidaire. « Nous sommes là pour cela » a t-elle conclu.

Cherif Fatoumata
Pour Africa224


 »Si les chômeurs devaient former un pays, il serait le 5ième pays le plus peuplé au monde » Christine Lagarde, Directrice Générale du FMI

Allocution de christine Lagarde

La session officielle du Conseil des Gouverneurs et des Ministres des Finances a été ouverte ce vendredi 10 octobre 2014 au DAR (Daugter Of Revolution) CONSTITUTIONAL HALL (situé entre la Maison blanche, le Secrétariat d’Etat et la croix-rouge américaine) en présence de la Directrice Générale du FMI, Christine LAGARDE, le Président de la Banque Mondiale, Jim Yong KIM et des délégations des 188 pays membres.

Pour situer l’évènement dans son contexte, le Président de séance, l’Honorable Patick Pruatich, a résumé les différentes réalisations faites par les deux Institutions tout en se réjouissant de la récente adhésion de son pays, la PAPOUASI NOUVELLE GUINEE, un pays riche en diversités culturelles et qui compte à elle seule plus de 200 langues, soit 1/3 des langues mondiales.

Après ce message d’introduction, il est revenu à la Directrice Générale du Fonds Monétaire International, Christine LAGARDE de faire son allocution qu’elle a introduite par un souhait de joyeux anniversaire au FMI, à tout le personnel et au Président de la Banque Mondiale Jim Yong KIM.

Mme LAGARDE, connu pour sa prestance et son éloquence, a éblouit l’assistance par ses mots.
Pour la Directrice Générale du FMI, cet anniversaire est  »une occasion de réfléchir au chemin que nous avons parcouru ensemble au long de ces 70 années. Mais surtout, c’est l’occasion de regarder vers l’avenir. Les choix que nous ferons aujourd’hui dessineront notre avenir ».

Se référant à une histoire très connu  »ALICE AUX PAYS DES MERVEILLES » un ouvrage de Lewis Carroll , Christine LAGARDE a souligné une anecdocte, qui selon elle, doit nous servir de leçon:  »Dans l’ouvrage Alice au pays des merveilles, il y a une scène où la jeune Alice se trouve à la croisée de plusieurs chemins et y rencontre le Chat du Cheshire. Alice lui demande quelle est la voie à suivre : « Cela dépend beaucoup de l’endroit où vous voulez vous rendre », lui répond le chat. « Où, ça m’est bien égal », répond Alice. « Dans ce cas, peu importe le chemin que vous suivrez», déclare le chat du Cheshire.

Par ses mots, Christine LAGARDE affirme que nos choix ont de l’importance, car il détermine notre futur  »A ce moment critique, à la croisée des chemins, nos choix sont lourds de conséquences. La voie que nous allons suivre a de l’importance » souligne t-elle.
Abordant la situation actuelle dans laquelle se trouve le monde, la Directrice du FMI a déclaré que ce n’est que la résultante des actes posés par les hommes dans le passé. Comme pour affirmer qu’on ne récolte que ce que l’on sème:  » Il y a presque cent ans exactement, le monde s’est engagé dans la mauvaise voie. On vivait alors une ère de grandes avancées technologiques, d’optimisme et d’ouverture. Et pourtant, au lieu d’exploiter ces merveilles technologiques pour améliorer le sort de l’humanité, on s’en est servi pour fabriquer des armes de destruction massive ».

Et d’ajouter « Ayant pris la mauvaise voie, le monde a été plongé dans trois décennies de carnage, de chaos et de calamité ».

Christine LAGARDE a toutefois souligné qu’il y’a 70 ans l’homme s’est rendu compte de ses erreurs : »Il y a soixante-dix ans, en 1944, le monde s’est trouvé à un autre carrefour de l’Histoire. Mais cette fois, il a choisi la bonne voie. Ce fut l’aube du multilatéralisme, qui vit naître des institutions telles que le Fonds et la Banque, vouées à la coopération internationale.John Maynard Keynes s’émerveillait alors de «cette chose énorme à laquelle nous donnons naissance ».

Ce choix a porté ses fruits au fil des décennies — prospérité en hausse, stabilité croissante et recul de la pauvreté. Le FMI a joué un rôle essentiel : il a bataillé contre une crise après une autre, aidé les pays à faible revenu et en transition à prendre pied au sein de l’économie mondiale et contribué à développer les capacités, la force et la résilience de l’ensemble de nos pays membres. »

Le Fonds Monétaire International au fil des années, a augmenté ses capacités de financements, élargies son domaine d’actions et s’est récemment impliqué dans la riposte contre l’épidémie de fièvre hémorragique à virus EBOLA:  »

Aujourd’hui, le FMI continue à œuvrer sur le terrain, vigoureusement et souplement. Depuis 2008, nous avons engagé près de 700 milliards de dollars au service des pays dans le besoin, assuré des formations à tous nos pays membres et fourni de l’assistance technique à 90 % d’entre eux. Rien qu’au cours des derniers mois, nous avons apporté une aide financière à l’Ukraine, aux pays arabes en transition et aux nations africaines touchées par le virus Ébola. »

Pour la Directrice du FMI, Soixante-dix ans après la conférence de Bretton Woods, la communauté internationale se trouve de nouveau à la croisée des chemins. Les modes de coopération éprouvés sont, semble-t-il, devenus inopérants. L’efficacité de la machine économique mondiale elle-même est de plus en plus remise en question.
C’est pourquoi dira t-elle, pour atteindre les objectifs, des choix nous sont imposés pour produire de l’ emploi, des revenus et l’amélioration du niveau de vie dont le monde a besoin.

Pour cela il nous reviendra de choisir entre:
Premièrement : accélération ou stagnation? Comment créer la croissance et les emplois dont nous avons besoin pour promouvoir la prospérité et assurer l’harmonie sociale?
Deuxièmement : stabilité ou fragilité? Comment faire de ce monde interconnecté un espace plus inclusif et plus sûr où nous pourrons tous nous épanouir?
Troisièmement : solidarité ou Égoisme? Comment renforcer la coopération et le multilatéralisme, au lieu de l’isolationnisme et de l’insularité?

Abordant le premier choix, entre Accélération ou Stagnation, la Directrice du Fonds, a souligné qu’ils y’a d’énormes défis à surmonter : « Songez à l’évolution démographique sans précédent, à l’heure où la population active des nations les plus dynamiques du monde — pays avancés comme pays émergents — entre dans le crépuscule de sa vie. Dans moins de dix ans, le nombre des plus de 65 ans dépassera celui des moins de 5 ans, pour la première fois dans l’histoire. Songez à la montée ahurissante des inégalités — 7 personnes sur 10 dans le monde vivent aujourd’hui dans des pays où les inégalités se sont creusées au cours des trente dernières années. Et pourtant, nous savons que l’excès d’inégalité sape la croissance, empêche l’inclusion et mine la confiance et le capital social » .

Pour Mme Lagarde,  » nous vivons dans une ère d’innovations spectaculaires, avec tout le potentiel qu’elles renferment. Mais la révolution numérique ne crée pas beaucoup d’emplois et pourrait contribuer à accentuer les inégalités.Si nous n’y prenons pas garde, les spectres du 19ème siècle vont hanter le 21ème. ».
Le réchauffement climatique a été également un point souligné dans ce discours 2014: « Songez aussi au carnage écologique qui va de pair avec le réchauffement rapide de notre planète. Nous sommes tous conscients des dures réalités — les 12 années les plus chaudes que le monde ait connues ont été répertoriées durant les 17 dernières années. L’incidence de désastres liés au climat a été multipliée par trois depuis les années 1960. D’ici 2030, près de la moitié de la population mondiale vivra dans des zones en situation de fort stress hydrique ou de pénurie d’eau. »

La croissance économique est aussi un défi à relever afin que nos choix d’aujourd’hui n’est pas de conséquences demain: « les menaces qui pèsent sur la croissance ne viennent pas seulement du futur, mais aussi du passé.
Que faut-il entendre par là? Simplement qu’il faut très longtemps à l’économie mondiale pour sortir du trou où l’a plongée la Grande Récession. Nous nous attendons à une croissance de 3,3 % seulement cette année, et encore inférieure à 4 % l’an prochain. »
Relever le défi de l’accélération revient également à relever le défi de l’emploi: « Plus préoccupant encore, nous sommes englués dans une douloureuse crise de l’emploi. Aujourd’hui, il y a 200 millions de personnes dans le monde qui cherchent un emploi. Si les chômeurs formaient leur propre pays, ce serait la cinquième plus grande nation du monde. »

Et d’ajouter que« Les signaux d’alerte ne manquent pas, mais les risques sont particulièrement élevés dans le secteur non bancaire. Pour ne prendre qu’un exemple, les fonds communs de placement représentent aujourd’hui 27 % de la dette mondiale à haut rendement, soit deux fois plus qu’en 2007. Et, parallèlement, les risques sont plus concentrés — les dix plus grosses sociétés de gestion d’actifs contrôlent un trésor de guerre faramineux : 19.000 milliards de dollars. C’est plus que la valeur de la plus grande économie mondiale, celle des États-Unis. »«On ne traverse pas l’océan en se contentant de contempler les flots».

Mme LAGARDE s’inspirant de la citation de Tagore, a souligné que l’interconnexion croissante de l’économie mondiale affecte la stabilité financière car les flux financiers peuvent filer à travers le monde à la vitesse de la lumière:  » Le degré d’intégration financière a été multiplié par dix depuis la création du FMI. Au cours des deux décennies qui ont précédé la crise, le montant des crédits bancaires internationaux — en pourcentage du PIB mondial — a augmenté de 250 %.Cette interconnexion a de gros avantages : elle permet à un plus grand nombre de gens d’utiliser les réseaux financiers mondiaux. Mais l’envers de la médaille est que les risques de crises financières augmentent et qu’elles sont plus violentes quand elles éclatent. Celle de 2008 nous l’a brutalement rappelé. »

Pour réussir ce défi de stabilité « il nous faut changer la culture et les comportements. Il faut que nous abandonnions la mentalité à courte vue qui a mené à la crise — la tendance à privilégier le profit au détriment de la prudence, l’intérêt personnel au détriment du service, les excès au détriment de la morale.Il est clair que le FMI a un rôle à tenir dans ce nouvel univers interconnecté. » Martèle t-elle.
 »Le FMI, est la seule institution mondiale véritablement garante de la stabilité financière. Elle a besoin de disposer d’instruments et de ressources adéquats. »
Pour conclure ce deuxième point, la Directrice du FMI a souligné que: »Dans un monde où les flux de capitaux sont gigantesques, il faut établir un vaste filet de sécurité mondial.
C’est une leçon qui a été apprise et réapprise plusieurs fois au cours des 70 dernières années : une économie mondiale forte a besoin d’un FMI fort ».

Abordant le troisième choix, Solidarité ou égoisme, la Directrice Générale du FMI a précisé que la  »Que le terrain le plus fertile est celui que nous cultivons en commun; que la meilleure forme d’aide est l’entraide, que le savoir le plus précieux est le savoir partagé. C’est pour cela que nous sommes ici aujourd’hui ».
Et de poursuivre,  »vous n’ignorez pas que l’économie mondiale est entrée dans une phase de transformation radicale. Il y a cinquante ans, les pays émergents et en développement comptaient pour environ un quart du PIB mondial. Aujourd’hui, c’est la moitié, et leur poids augmente rapidement. Pendant la crise mondiale, ce sont les pays émergents qui ont le plus contribué à la croissance mondiale. »

Pour Christine LAGARDE, il est essentiel de progresser dans trois domaines:
•Premièrement, dans le secteur financier : il faut coopérer pour s’accorder sur un système de règlement transfrontalier des faillites des mégabanques;
•Deuxièmement, nous savons que la concurrence fiscale pénalise en particulier les pays à faible revenu qui cherchent à mobiliser les recettes dont ils ont grand besoin. La communauté internationale doit faire davantage pour qu’il soit plus difficile de transférer une résidence fiscale d’un pays à un autre dans le seul but d’accroître leurs profits;
•Troisièmement, les déséquilibres externes : nous savons que derrière chaque déficit courant se cache un excédent courant. De part et d’autre, il incombe aux pays d’assumer leurs responsabilités et d’œuvrer pour l’équilibre et la stabilité.

Il est donc nécessaire qu’un nouvel élan de solidarité est aussi nécessaire pour inverser le cours du changement climatique. L’année 2015 s’annonce cruciale. Si nous manquons cette occasion, nous manquerons à nos engagements envers les citoyens les plus pauvres du monde, les générations futures et notre planète. Alors nous ne pouvons pas nous permettre d’échouer. Il faut que le nouveau multilatéralisme l’emporte. Et le FMI a un rôle de premier plan à jouer.

Pour conclure, Christine LAGARDE a dit qu’à cette croisée des chemins cruciale, nous devons préférer l’accélération à la stagnation, la stabilité à la fragilité, la solidarité au repli sur soi.

 »Suivons la voie choisie en 1944, pas celle de 1914. J’ai cité en introduction une histoire pour enfants à succès et je conclurai en en citant une autre, Harry Potter, de J.K. Rowling, dont le protagoniste reçoit ce précieux conseil : «Ce sont nos choix, Harry, qui montrent notre vraie valeur, bien plus que nos talents» ».

Pour Africa224
Chérif Fatoumata


Les médias fortement mobilisés pour la couverture des Assemblées Annuelles 2014 du FMI et de la Banque Mondiale

Médias

Qu’ils soient de la presse nationale et internationale, de la télé, de la radio, des sites, de la presse écrite ou encore des blogueurs, les journalistes sont massivement venus des quatre coins de la planète pour couvrir les activités de la session 2014 des Assemblées Annuelles du FMI et de la Banque Mondiale.

Les événements sont retransmis en direct (télé & radio), des dépêches pour les sites, et des quotidiens sont publiés pour rendre compte.

Des espaces « Medias Center » sont aussi aménagés pour permettre aux journalistes de travailler sans angoisse: bureaux, ordinateurs, imprimantes, internet à haut débit, documentation, tout y est.

Des espaces sont aussi aménagés dans le hall pour les participants qui veulent s’imprégner du programme et des fichiers multimédia (articles, vidéos, photos, documents..) des différentes sessions.Imf connect

Les médias internationaux les plus importants, ont carrément érigé siège dans des locaux qui leur sont dédié. Tout cela démontre l’importance des medias et la place qui leur est accordée dans les grands événements. Média center

Des plateaux télés provisoires sont également mis en place pour les interviews et autres émissions télés.

Plateau dans le hall du fmi

Africa224

F.cherif


Le Pérou acceuillera les Assemblées Annuelles du FMI et de la Banque Mondiale en 2015

Perou

lima, La capitale péruvienne recevra en 2015, les Assemblées Annuelles du FMI et de la Banque Mondiale.

Une occasion mise a profit par le Ministère du Tourisme perouvien pour faire des expositions d’objets d’arts, de prestations artistiques mais aussi de dégustations culinaires, pour faire découvrir aux participants, la dimension culturelle de ce pays situé en Amérique du Sud.

Votre reporter vous fait découvrir quelques images.

Hôtesse perouvienne

Exposition de bijoux traditionnels péruviens.

image


« Le FMI a 70 ans et tient bon » Christine Lagarde, Directrice Générale du FMI

FMI
Après le Président du Groupe de la Banque Mondiale, JIM YONG KIM, c’était au tour de La Directrice Générale du Fons Monétaire International, Christine Lagarde de s’entretenir avec la presse dans cette matinée du jeudi 09 Octobre.

Accompagnée de son Adjoint, M. David LIFTON, Mme LAGARDE s’est d’abord rejouie de la célébration du 70ième Anniversaire du Fonds Monétaire International créé en 1944  »Le FMI a 70 ans, et est une machine nouvelle dynamique et pleine d’énergie, je peux vous l’assurer ». .

Poursuivant sa communication, Christine LAGARDE a souhaité que la presse se joigne à cet anniversaire car ajoute t-elle  »le FMI est une Institution pertinente, elle est capable de relever que doit relever le monde ».

La N°1 du FMI s’est aussi félicité de l’implication de son Institution dans la riposte contre le virus EBOLA qui touche la Guinée, le Libéria et la Sierra-Léone.  »je disais ce matin, au Sommet Ebola, que c’est au moins une occasion pour ces pays accroissent leur déficit budgétaire. Nous avons mobiliser des ressources -ce ne sont pas des dons-Mais cela signifie que nous sommes capables de revoir nos normes traditionnelles ». Le FMI a plusieurs restructuration de la dette, des révisions de certaines clauses, des émissions obligataires, et nous continuerons de nous pencher sur ces questions. Le FMI aide également le conseil de stabilité à surveiller et à mettre en oeuvre des modifications importantes aux réglementations qui sont applicables au secteur bancaire.

Christine LAGARDE a aussi souligné que le FMI s’implique désormais dans d’autres domaines:  »il y’a des domaines dans lesquels on ne nous attendait pas, mais je dirai qu’à 70 ans, il est tout à fait agréable de nous pencher sur d’autres questions notamment le changement climatique, l’élimination des subventions d’une façon socialement responsable, des propositions sur l’insclusion des externalités dans la determination des prix des énergies fossiles (renouvelables) ».

Le FMI se penche également sur la viabilité de la croissance économique à la lumière des inégalités qui ne font que croitrent et qui peuvent être entraver la croissance.

Et de poursuivre qu’  »il est pertinent pour le FMI de se pencher sur certaines questions liées à l’employabilité, la croissance à l’inclusion des femmes sur le marché du travail ».

Tous ces domaines, que certains pourraient qualifier de  »moins essentielles » sont partie intégrante de la mission du FMI qui se penche sur les questions macroéconomiques mais aussi qui portent sur des questions aigues souligne la Directrice.

A suivre…


Point de Presse du Président de la Banque Mondiale Jim Yong Kim

Président Banque Mondiale

Ce jeudi matin, le Président du Groupe de la Banque Mondiale était devant la presse. L’objectif était de faire le compte-rendu du Sommet EBOLA tenu en vidéo conférence avec les Présidents Alpha Condé de Guinée, Ellen Johnson Sirleaf du Libéria et le Secrétaire d’Etat américain John Kerry; du projet de facilitations d’infrastructures dans les pays émergents et de la lutte contre le Choléra au Haïti.

Abordant le Premier Point, Dr Jim Yong Kim, Specialiste en Épidémiologie, n’a pas manqué de signaler l’urgence quant à la riposte du Virus EBOLA qui risque d’avoir une incidence sur les pays voisins et des effets collatéraux sur l’ensemble de l’épidémie mondiale.

Pour le Président de la Banque Mondiale, le monde entier doit s’activer dans cette riposte car « c’est maintenant qu’il faut agir ».

Dr Kim a rassuré que des dispositions sont prises pour faire convoyer 360 agents de santé au Libéria qui s’activeront dans la lutte et le traitement des malades. « Je demande aux personnes, aux entreprises et autres entités qui veulent faire des dons, de le faire maintenant car chaque jour l’investissement augmentera, les besoins seront davantage plus importants ».

Par rapport à l’impact du virus sur le reste du monde, le Président de la Banque Mondiale a souligné que le Groupe est en train d’évaluer les risques à travers celle du virus Strass qui a fait 100 milles décès et a coûté 46 milliards de dollars.

Le virus EBOLA pour le moment a comme impact 32, 6 milliards de dollars de déficit dans les pays touchés. »le virus a fait chuter les chiffes d’Affaires des compagnies aériennes. C’est déjà un impact important ».

Selon le conférencier, l’idée n’est pas d’isoler les pays atteints. « Il faut lutter contre la peur, réduire l’impact financier et mettre fin à l’avancée du virus ».

Parlant des infrastructures sanitaires, le Président de la Banque Mondiale soutient qu’il « faut faire ce qu’il faut pour soigner les malades des communautés, réduire la psychose. Car pour se rendre à l’hôpital, le patient a besoin d’être rassuré qu’il y sera soigné. »

Sur le deuxième point relatif à la facilitation d’infrastructures dans les pays en développement (le projet GIF) la Banque mettra à la disposition des pays, 1 billion de dollars. « L’argent n’est pas un problème, il y’en a suffisamment. Nous attendons des investisseurs, juste des projets viables et bancables. ».

Le troisième point portait sur la lutte contre le Choléra en Haïti. Sur ce sujet, Dr Kim a souligné qu’il vient d’avoir une réunion avec le Secretaire Général des Nations Unies Ban Ki Moon et que des dispositions seront prises pour contrer l’épidémie.

« Au Groupe de la Banque Mondiale, l’objectif est réduire la pauvreté » a souligné le Président avant de conclure sa communication.

Chérif fatoumata

Africa224


Assemblées Annuelles Banque Mondiale: les industries extractives en question

Making Extractive Industries

Contexte de la conference

Environ 3,5 milliard de personnes vivent dans des pays riches en pétrole, gaz ou de minéraux. Beaucoup de ces pays souffrent de la pauvreté, la corruption et les conflits résultant de la mauvaise gouvernance. Trop souvent, les minéraux, le pétrole, le gaz, les ressources sont devenues une source de conflit plutôt qu’une opportunité. Cela doit changer, d’autant que certains des pays à revenus faible disposent de ressources abondantes. Les ressources minérales non renouvelables jouent un rôle dominant dans 81 pays, représentant collectivement le quart du PIB mondial, la moitié de la population mondiale et près de 70% des personnes dans l’extrême pauvreté. L’Afrique a environ 30% des réserves minérales mondiales, 10% du pétrole du monde, et 8% du gaz naturel.



Assemblées Annuelles du FMI: Point de presse sur le thème « Fiscal Monitor »

Fiscal monitor

Dans la matinée de ce mercredi 08 octobre, une autre thématique a fait l’objet d’un point de presse au Fonds Monétaire International.

Des économistes chevronnés dont M Vitor Gaspar, M Sanjeev Gupta et Mme Martine Guerguil ont échangé avec les medias nationaux et étrangers.

Selon les exposants, l’endettement dépasse 100% du PIB des pays. « il ne faut pas perdre de vu que les déficits budgétaires sont modérés. Mais dans certains pays à faible revenu, la Gouvernance budgétaire doit être renforcée. La politique judicieuse doit mette l’accent sur l’investissement public, l’employabilité » Souligne Vitor Gaspar.

Toujours selon l’Economiste du FMI, des constats révèlent que certains pays présentent des taux de croissance négatifs, la production potentielle dans ces a été également revue à la baisse.

Pour que la politique budgétaire joue un rôle de soutien, il faut qu’il y est des engagements. Il faut que les pays doivent prouver qu’ils font des efforts pour réduire leur déficit. Moniteur des finances publiques

En tant que Moniteurs des Finances Publiques, nous recommandons que des mesures de correction soient prises par ces Gouvernements.

Après les séries de questions-réponses qui portaient essentiellement sur la conjoncture économique dans la zone Euro, la chute de la croissance économique mondial… les conférenciers ont conclu qu’il faut une politique budgétaire responsable pour accompagner la croissance et l’emploi.

Fatoumata Chérif.