Le retour du Made in Guinea
L’histoire nous révèle que ce sont les teinturières guinéennes qui ont appris la teinture à plein d’autres pays de la région. Au Mali par exemple, ce sont des guinéennes qui teignent les bazins Bamako. C’est dire que nous avons un art à promouvoir. J’invite les autorités à créer un marché artisanal, à former les femmes sur les techniques de fixation à travers les centres d’autonomisation, à promouvoir le label Guinée au niveau des décorations des hôtels, les missions ministérielles…à intégrer un volet RSE (responsabilité sociétale environnementale) car les produits chimiques impactent non seulement l’environnement, mais aussi la santé des femmes teinturières.